20 avril 2021
Ces textes déterminent les nouvelles méthodes de calcul des consommations d’énergie ou d’émission de gaz à effet de serre. Ils seront en vigueur à partir du 1er juillet 2021. Trois arrêtés composent ces textes.
1. Double étiquetage
Le DPE intégrera désormais les enjeux climatiques dans son étiquetage. C’est-à-dire que le niveau de performance énergétique du logement ne dépendra plus uniquement de la consommation d’énergie primaire et donc de son isolation, mais aussi des émissions de gaz à effet de serre. Les énergies utilisées dans le logement (gaz, électricité, fioul, bois,…) seront ainsi déterminantes dans cette nouvelle étiquette.
Pour les logements les moins performants (classés F et G), un pictogramme « passoires énergétiques » apparaîtra désormais sur le DPE. Les prémices de l’interdiction de louer ces logements, d’ici quelques années.
2. Evaluation de la facture énergétique
Autre nouveauté : avant d’acquérir ou de louer un bien immobilier, le ménage sera averti de la facture énergétique théorique du logement par un indicateur spécifique. Ce calcul sera réalisé en fonction des caractéristiques propres au logement (climatisation, exposition, éclairage, chauffage,…). A partir du 1er janvier 2022, cet indicateur sera même obligatoire sur les annonces immobilières.
3. Scénarios de travaux
Le nouveau DPE insistera, enfin, sur les actions de rénovation énergétique à entreprendre en priorité et proposera des scénarios de travaux avec leurs conséquences sur la performance après travaux. Une évaluation du coût de chaque bouquet de travaux sera indiquée sous la forme d’une fourchette de prix. Ce nouveau Diagnostic de Performance Energétique se veut plus fiable et surtout plus lisible pour les ménages.